Ok, je crois qu'il est inutile d'aller plus loin. Quand on sait ce qu'on veut trouver et qu'on biaise les informations dans ce but, évidemment, on trouve ce qu'on voulait trouver.
Nier la dualité temporelle dans Haruhi c'est foutre volontairement à la trappe le tiers du roman.
D'ailleurs, en niant aussi l'existence des évènements prédéterminés, tu dessert ta cause, puisque c'est un des piliers de la théorie des voyageurs temporels.
Le fait qu'on puisse faire voyager un corps entier d'un plan à l'autre sans l'altérer constitue justement une preuve de l'aspect continu du temps. C'est justement pour ça que Mikuru est choquée par ce qu'a fait Yuki lors de Sasa no Ha : ca contredit fortement sa théorie du temps discret.
Bref, on va être plus clair :
Pour être considéré divin, un personnage doit, à un moment ou a un autre, avoir possédé/contrôlé les pouvoirs de Haruhi.
Pour Yuki c'est un fait avéré et clairement établi dans le tome 4.
Pour Sasaki c'est ce qui est dit dans le tome 9
Pour Kyon son contrôle sur lesdits pouvoirs est pressenti, justement à cause de Sasaki et du tome 9.
Si ces deux derniers personnages ont droit de citer c'est parce que, et tu le sais comme moi, le tome 9 ne se suffit pas à lui-même et coupe au beau milieu de son intrigue.
Si le volume 10 infirme le Sasakiisme, alors le Kyonisme tombera lui aussi, et je ne les reconnaitrai plus non plus comme religions plausibles. Et le fait que j'aime énormément le personnage de Kyon n'aura pas à rentrer en ligne de compte. (D'ailleurs je hais Sasaki, Koizumi femelle de merde, pour info).
Pour Mikuru ? Hé bien même le tome qui lui est consacré, le 7, ne permet pas de lui conférer un statut divin. Tout au plus fait-elle quelques magouilles temporelles qui n'ont rien de comparable avec une restructuration totale du monde. Donc c'est niet.
Si en revanche, tu épluches ce tome (ou les autres) mieux que je n'ai su le faire et tombes sur des éléments que je n'aurais pas su voir, tu me les cites et tu me les localise et on pourra discuter.
En gros arrête de fonctionner en déni et essaie plutôt la construction.